Introduction :
La notion de structure est assez difficile à cerner. On serait tenté de dire que la structure d’une entreprise correspond à son organigramme. En fait, évoquer cette notion revient également à évoquer la manière dont le travail est organisé, coordonné. L’exercice du pouvoir et le système de relations humaines font également partie de ce qu’il convient peut être d’appeler le concept de structure d’entreprise.
Pour Henri Mintzberg, théoricien et auteur en management, la structure « est la somme totale des moyens employés pour diviser le travail entre tâches distinctes et pour ensuite assurer la coordination nécessaire entre ces tâches ».
Il ressort de cette définition que la fonction de la structure consiste à fournir de manière concrète les moyens de diviser et coordonner le travail. Shématiquement, la structure peut être représentée par un organigramme.
I – Les déterminants de la structure
Pour Henri Mintzberg, toute structure se caractérise par une recherche d’optimisation à 2 niveaux :
- – au niveau de la division du travail
- – au niveau de la coordination des activités
HENRY MINTZBERGné le 2 septembre 1939 à Montréal, est un universitaire canadien en sciences de gestion, auteur internationalement reconnu d’ouvrages de management. Livres : Le management: voyage au centre des organisations |
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Les mécanismes de coordination selon Henri MintzbergLa structure d’une organisation peut être définie simplement comme la somme totale des moyens employés pour diviser le travail entre tâches distinctes et pour ensuite assurer la coordination nécessaire entre ces tâches. |
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L’ajustement mutuel réalise la coordination du travail par le simple processus de la communication informelle. |
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La supervision directe réalise la coordination du travail par le biais d’une seule personne qui donne les ordres et les instructions à plusieurs autres qui travaillent en interrelations. |
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La standardisation des procédés de travail réalise la coordination du travail par l’application de processus d’homogénéisation et d’uniformisation des règles de fonctionnement et de méthodes de travail formalisées dans des manuels de procédure. |
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La standardisation des résultats implique l’uniformisation des résultats à obtenir, des objectifs à atteindre pour chaque département de l’organisation. Ces résultats sont fixés par le sommet stratégique et les cadres fonctionnels se charge de les faire appliquer. |
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La standardisation des qualifications suppose une uniformisation des savoirs et des compétences des employés. Si chacun apprend en utilisant les mêmes méthodes, les mêmes raisonnements, les mêmes façons de travailler alors les membres de l’organisation peuvent utiliser des références communes (langage, méthode de raisonnements, procédures de base) pour coordonner leur travail. Le plus souvent, la standardisation des qualifications se fait au niveau du recrutement et de la formation interne. |
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La standardisation des normes renvoie à l’existence d’une culture commune à l’ensemble des membres de l’entreprise. |
Source : Henry MINTZBERG « Management, voyage au centre des organisations », 1989, Les éditions d’organisation |
Je trouve bon ce support servant de guide pour bien apprehender les organisations.
Dans les facteurs de contingence, Chandler a démontré également que la stratégie influencait la structure