» C’est un livre à lire absolument, un livre déterminant pour notre époque. «
– ARIANNA HUFFINGTON, fondatrice et directrice générale, Thrive Global
» Un conte de fées dans le monde des affaires ? Pas du tout ! Une magnifique histoire vraie qui parle d’efficacité et d’incroyables résultats. «
– MAURICE LÉVY, président du conseil de surveillance, Publicis Groupe
Hubert Joly partage sa vision d’une entreprise à sens humain en s’appuyant sur ses quinze années à la tête de grandes entreprises internationales, en France et aux États-Unis.
Loin de la poursuite effrénée du profit à court terme, il décrit comment les entreprises gagnent à mettre les collaborateurs au cœur d’un projet mobilisateur au service du bien commun. Il démontre comment elles peuvent ainsi satisfaire simultanément l’ensemble de leurs parties prenantes et obtenir des résultats extraordinaires.
La finalité de l’entreprise correspond à sa raison d’être.
Bien entendu, il s’agit avant tout de satisfaire les besoins du marché en produisant des biens et des services. Mais cet objectif général n’est pas le but que poursuivent les fondateurs et dirigeants de l’entreprise.
En fait, la finalité d’une entreprise est très variable selon son type et selon l’environnement économique et social dans lequel elle évolue
En système capitaliste, le but est l’obtention d’un profit maximal. Toutefois, de nombreux économistes considèrent que dans les grandes entreprises, il est nécessaire de dissocier l’intérêt des apporteurs de capitaux (actionnaires) et celui des dirigeants.
En effet, les dirigeants ne recherchent pas systématiquement le profit maximum – ils peuvent rechercher le pouvoir, l’indépendance, le prestige, la croissance de l’entreprise, la satisfaction du client ou tout simplement donner un sens à leur vie ! – quant aux apporteurs de capitaux ils sont souvent beaucoup plus intéressés par des profits spéculatifs à court terme que par la vie de l’entreprise – pourtant, ils en sont les propriétaires !
Il est donc difficile de dégager des constantes en la matière et ceci dans la mesure ou les entreprises varient par leur taille et le marché sur lequel elles évoluent.
Aujourd’hui il est clair que que la finalité de l’entreprise dépasse largement la simple recherche du profit – son rôle s’étend à la société toute entière et à l’environnement.
I – Les finalités de l’entreprise
A – Réaliser un profit maximum
Selon la théorie classique libérale, le profit correspond à la finalité de l’entreprise – les tenants de cette héorie considèrent en effet que leprofit constitue la juste contrepartie du risque pris par les dirigeants et les actionnaires.
Cette vision un peu étroite de la finalité de l’entreprise commence à être sérieusement remise en question :
> Par exemple, pour Franck Riboud, l’objectif de l’entreprise n’est pas à proprement parler de faire du profit, mais avant tout de satisfaire les besoins des parties prenantes : actionnaires, salariés, fournisseurs, clients et autres. L’entreprise a des devoirs envers la société toute entière.
« Pour le chef d’entreprise que je suis, la période dans laquelle nous sommes entrés soulève de manière très vive une question longtemps occultée et qu’il me paraît nécessaire d’affronter : celle du rôle de l’entreprise dans notre société. Pendant de nombreuses années, qu’on s’en félicite ou qu’on le déplore, il était admis qu’une entreprise cotée avait pour seule finalité de générer une valeur maximale et toujours croissante pour ses actionnaires. Cette conception étroite du rôle de l’entreprise nous a conduits dans l’impasse, et c’est pour moi une des leçons majeures de la crise……………….
La recherche de la maximisation du profit n’est mécaniquement pas durable : à force de se laisser griser par des taux de rendement de 10, puis 15, puis 20, et pourquoi pas 25 %, on oublie simplement qu’il y a une limite physique au-delà de laquelle le château de cartes s’écroule. Cette limite, nous venons brutalement de l’atteindre…… Cette crise nous rappelle le bon sens : qu’aucun organisme ne se développe dans un milieu appauvri ou dans un désert. Et qu’il est donc de l’intérêt même d’une entreprise de prendre soin de son environnement économique et social, ce qu’on pourrait appeler, par analogie, son « écosystème ». »
Franck Riboud – PDG Danone |
> Pour Peter F Drucker (Peter Ferdinand Drucker, né en 1909 et décédé en 2005 est un théoricien américain du management. Il est à l’origine de nombreux concepts utilisés dans le monde de l’entreprise), le client est le pilier de l’affaire dans la mesure ou il est le seul à donner du travail à l’entreprise. Le seul but de l’entreprise est donc de satisfaire les besoins du client et à travers lui les besoins de la société toute entière.
« La théorie économique admet l’axiome fondamental que la poursuite du profit maximum est l’objet essentiel de chaque entreprise. Mais, au cours de ces dernières années, les théoriciens ont prétendu que le profit maximum devait être étendu à de longues périodes de temps, qu’il devait s’appliquer aux revenus des dirigeants plutôt qu’à ceux des actionnaires, qu’il devait tenir compte des bénéfices non financiers, tels que l’augmentation des loisirs pour les dirigeants surmenés, des relations plus agréables entre les échelons équivalents des cadres……..Si nous voulons savoir ce qu’est une affaire, il nous faut commencer par étudier le but qu’elle se propose. Ce but doit être recherché à l’extérieur de l’affaire elle-même : en fait, il doit se trouver dans la société, puisque l’entreprise est un organe de la société. La seule définition valable du but que se propose une affaire est : se créer une clientèle. »P.FDrucker |
En clair, la conception selon laquelle le profit est l’unique but recherché par l’entreprise semble aujourd’hui totalement dépassée.
B – Satisfaire les besoins des agents économiques
Les activités des entreprises sont très variées – elles produisent toutes des biens et des services destinés à être vendus et à satisfaire les besoins des clients.
La production est la résulat de la mise en oeuvre de combinaisons productives entre le fateur travail et le facteur capital
La pyramide de Maslow ( élaborée dans les années 1940 par le psychologue Abraham Maslow) est utile en marketing car elle permet de positionner un produit dans lahierarchie des besoins.Cette pyramide fait partie aujourd’hui des basiques du management
Elle s’applique également en psychologie du travail ( A l’origine elle correspondait d’ailleurs à un schéma théorique sur les motivations des travailleurs ! ) – par exemple la productivité d’un collaborateur (niv 5) peut être dégradée si celui-ci ne se sent pas intégré dans son équipe de travail (niv 3) ou tout simplement si il n’a pas bien dormi ! (niv 1)
Exemple : La pyramide de Maslow appliquée au web 2.0 >> http://www.paperblog.fr/683192/pyramide-de-maslow-20/
- Niveau 1 : les besoins physiologiques liés à la survie des individus ou de l’espèce – respirer, boire, manger, dormir, se réchauffer
- Niveau 2 : le besoin de sécurité : se protéger des dangers:
Le besoin de se loger – besoin de sécurité des revenus, de sécurité physique, de sécurité morale et psychologique, etc. - Niveau 3 : Le besoin d’appartenance et amour révèle la dimension sociale de l’individu qui a besoin de se sentir accepté par les groupes dans lesquels il vit (famille, travail, association, …). Ce besoin passe par l’identité propre (nom, prénom), et le besoin d’aimer et d’être aimé.
- Niveau 4 : L’individu souhaite être reconnu en tant qu’entité propre au sein des groupes auxquels il appartient.
- Niveau 5 : Le besoin de s’accomplir est le sommet des aspirations humaines. Il vise à atteindre l’épanouissement.
C – Créer des richesses – générer une valeur ajoutée qui sera répartie entre les agents économiques
Voir cours économie
Rappel : La Valeur ajoutée créée par l’entreprise correspond à la réelle richesse qu’elle génère – Cette VA se répartit au profit de tous les agents économiques. ( voir cours economie)
VA = Production – Consommations intermédiaires
ou
VA = Valeur des biens et services produits – Valeur des biens que l’entreprise se procure auprès d’autres entreprises pour produire ou vendre.
Consommations intermédiaires: Ex : Matières premières, électricité, assurances, fournitures diverses, produits semi-finis, publicité, transports, etc……
La valeur ajoutée d’une entreprise correspond donc bien à la « richesse » qu’elle produit.
Pour le démontrer prenons un exemple simple :
Exemple : Compte de résultat de la société X
CHARGES | PRODUITS | ||
Achat de marchandises |
180 000 |
Vente de marchandises |
500000 |
Travaux d’entretien ou de réparation |
10000 |
||
Publicité |
10000 |
||
Transports de biens |
40000 |
||
Impôts, taxes et versements assimilés |
50000 |
||
Rémunération du personnel |
80000 |
||
Charges de sécurité sociale |
50000 |
||
Charges d’intérêts |
20000 |
||
Dotations aux amortissements |
30000 |
||
Total des charges |
470000 |
Total des produits |
500000 |
Solde créditeur : Bénéfice |
30000 |
||
Total général |
500000 |
Total général |
500000 |
La valeur ajoutée de cette entreprise est égale à 500000 – (180000 + 10000 + 10000 + 40000) = 260000
En effet, dans cet exemple, seules les charges suivantes sont considérées comme consommations intermédiaires devant être déduites de la valeur de la production (500000):
- Les achats de marchandises
- les frais de transports
- la publicité
- les frais d’entretien.
La valeur ajoutée d’une entreprise se compose donc des éléments suivants :
1 – Bénéfices
2 – Charges patronales
3 – Frais financiers
4 – Impôts
5 – Salaires
Au regard de la composition de la valeur ajoutée, on peut donc dire que celle ci se répartit principalement entre les salariés, l’état, et les apporteurs de capitaux :
Remarquez que chacune des composantes de la valeur ajoutée représente un revenu pour une catégorie d’agent économique.
merci pour ces informatios sur l’économie et aussi pour vos efforts
🙁 mérci pour les informations et bye
merci pou les informations
merci bcp pr ces informations
merci por les information
tjr dans le bon pensé mrc bcp pr l’information ou bien tt les infrmations
merci pr l’infos
Merci 😀
mérci bq pour toute les information
Je suis satisfaire pour le plus qui s’additionne mon apprentissage en Economie . C’est sympa !
merci pour ces informations 🙁
merci de vos efforts
merci pour votre effort,ces information m’aide a comprend bien les finalités de l’entreprise et autres choses merci bien
merci pour votre soutient.c’est trop cool